Bonjour,
Cultivé pour ses propriétés tonifiantes et médicinales par la tribu Guarani bien avant l’arrivée des colons, il est à l’origine de la boisson la plus populaire des natifs d’Amérique du Sud depuis plusieurs millénaires.
Consommée chaude ou froide, elle a largement participé à permettre aux indigènes de s’adapter aux conditions géographiques et climatiques des régions subtropicales.
Depuis, largement étudiée par la science moderne, il a été démontré qu’une simple infusion de ses feuilles offre de multiples propriétés.
Anti-inflammatoires significatives
Une étude utilisant un modèle de colite induite par le sulfate de dextran sodique ou DSS, a révélé que sa consommation sous forme d’infusion réduisait les symptômes de la colite et favorisait la polarisation des macrophages anti-inflammatoires M2.
Suggérant que c’est un traitement remarquable pour soigner la colite ulcéreuse. (1)
Antioxydantes majeures
Riche en composés bioactifs tels que polyphénols, xanthines et flavonoïdes, dont la quercétine et le kaempférol, elle aide à protéger les cellules contre les dommages oxydatifs et à réduire l’inflammation. (2)
Protectrices de la sphère cardiovasculaire
Les recherches montrent que ses composés phénoliques offrent plusieurs avantages pour la santé cardiovasculaire, y compris la protection contre l’athérosclérose et la réduction des niveaux de cholestérol. (3)
De gestion du poids
Des études ont indiqué que sa consommation aide à la gestion du poids en augmentant la dépense énergétique et en améliorant la sensibilité à l’insuline, ce qui pourrait également être bénéfique pour les personnes souffrant d’obésité et d’insulino-résistance. (4)
Tout en offrant une stratégie abordable pour améliorer le terrain en cas d’obésité. (5)
De gestion du diabète
Opérant un effet anti-glycation global, une étude sur la souris a montré une réduction significative du glucose sanguin en fonction de la quantité consommée.
D’autres études effectuées sur des volontaires humains ont quant à elles montré, après un délai de soixante jours, que sa consommation augmentait significativement la production de glutathion endogène. (6)
De réduction des risques de cancer
Des études in vitro montrent que les extraits de cette plante millénaire peuvent inhiber la croissance des cellules cancéreuses du sein, de la prostate, du poumon et du côlon. (7)
Hépato-protectrices
Plusieurs études menées sur le rat et la souris montrent qu’une consommation régulière dépassant trente jours, protège le foie des dommages causés par l’obésité.
Au cours de leurs recherches les scientifiques remarquent qu’un seul des composants de la plante n’aurait pratiquement aucun effet, tandis que la synergie de nutriments y étant naturellement présents offre un spectre thérapeutique remarquable.(8)
Stimulantes
À travers un apport assimilable et non dommageable de caféine hydrosoluble, elle soulage la fatigue mentale et physique, favorise la mémoire et la concentration, améliore les réactions spatio-temporelles en stimuant le cortex cérébral.
Cependant attention, cela signifie également qu’un excès de caféine, sous toutes ses formes, augmente la pression sanguine, et peut aggraver l’anxiété.
Pour ces raisons il est conseillé de ne pas dépasser l’équivalent de cinq tasses de 10cl par jour, veillant à rester en dessous du seuil de 1,5g de caféine hydrosoluble par jour. (9)
De réparation de l’ADN et de gestion du métabolisme des lipides
Des études ex-vivo basées sur du plasma humain avant et après sa consommation sous forme d’infusion, ont montré différentes interactions positives et protectrices comme la réduction de cholestérol sanguin et la protection de l’ADN, notamment du dommage cancérigène des UV.
Tout en augmentant la résistance de l’ADN dans le foie en lui évitant les lésions lors de phénomènes d’oxydation. (10)
Et tout cela cette plante, boisson, remède ou super aliment… le doit à la variété de son apport nutritionnel.
Sa composition nutritionnelle détaillée
Pour 100g de feuilles sèches elle contient près de 22 mg de vitamine C ; mais aussi, respectivement 5,5, 1,8, et 0,7 mg de vitamines B1, B2 and B6. (11)
Ainsi que, à l’état naturel, des vitamines A et E non disponibles dans sa forme sèche. (12)
Tandis que d’autres études ont identifié la présence de 23 à 30 composés phénoliques et d’huiles essentielles, largement atténuée par le processus traditionnel de rotissage des feuilles, impliquant une absence d’hépato-toxicité.
Parmi ces composants on retrouve le limonène pouvant, dans la forme fraîche, atteindre 18,2%, 10 à 12% de linalol, ou encore le geranyl acetate jusqu’à 7,1%. (13)
L’importance d’une forme garantie biologique et rôtie traditionnellement
Étant donné, un peu comme le chanvre, que cette plante a la capacité de drainer les polluants présents dans les sols, il est absolument indispensable de n’en consommer que des formes biologiques.
Autrement, ses vertus anti-cancer pourraient se transformer en facteur cancérigène.
Par ailleurs il a été observé que les machines utilisées pour son industrialisation ont créé un danger inconnu dans sa fabrication artisanale, par l’apport d’un processus de rôtissage à des températures trop élevées, pouvant, une fois de plus, inverser ses facultés anti-cancer.
C’est pourquoi, comme toujours, le comité de sélection de Réponses Bio vous offre des alternatives vous mettant à l’abri de ces écueils en vous permettant de découvrir, ou redécouvrir, le Maté vert biologique.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin
Le Maté vert se boit chaud ou froid, après infusion de 15 grammes de feuilles tassées dans 10cl d’eau bouillante, traditionnellement à l’aide d’une paille munie d’un filtre.
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Sources et références :
- https://www.mdpi.com/2072-6643/16/11/1616
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8868397/
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8622869/
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8622869/
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4344557/
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8622869/
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8622869/
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6002129/
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8622869/
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8622869/
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8622869/#B3-nutrients-13-03706
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8622869/#B1-nutrients-13-03706
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8622869/#B26-nutrients-13-03706
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